Bonus-malus sur les contrats courts dans l'imprimerie

Une fois la réforme de l'assurance-chômage appliquée, les cotisations sociales des entreprises varieront entre 3 et 5 % de la masse salariale, contre un taux unique de 4,05 % aujourd'hui.

La réforme de l'assurance-chômage sur les contrats courts sera mise en place en janvier 2020. Mais ce n'est qu'à partir de 2021 que le bonus-malus sera appliqué sur les cotisations sociales des entreprises, a-t-on appris cette semaine.

Le bonus-malus sur les contrats courts c'est quoi ?

Les cotisations varieront entre 3 et 5 % de la masse salariale, contre un taux unique de 4,05 % aujourd'hui.

Le ministère du Travail a annoncé que ce bonus-malus sera appliqué à sept secteurs, considérés comme de grands consommateurs de contrats courts. On retrouve dans cette liste l'hôtellerie, la restauration, le transport, l'alimentation, mais aussi l'imprimerie.

Le gouvernement veut par cette mesure inciter les entreprises qui abusent des contrats courts (quelques jours ou quelques heures) à allonger la durée des contrats. Seront seulement concernées les entreprises de plus de 11 salariés.

Pourquoi l'imprimerie ?

C'est une question qu'on peut légitimement se poser compte tenu du contexte déjà très difficile dans lequel évolue le secteur.

L'Union nationale des industries de l'impression et de la communication (Uniic) a notamment réagi dans un communiqué en rappelant que la profession est depuis longtemps engagée dans une logique de professionnalisation.

« La fidélisation d'opérateurs de plus en plus autonomes et polycompétents dans leurs emplois est la priorité des entreprises du secteur », souligne l'organisation professionnelle.

L'Uniic a annoncé avoir saisi ses deux confédérations interprofessionnelles, le cabinet de la ministre du Travail, et la présidente du groupe d'études parlementaire de la filière imprimée, en vue d'une question écrite au gouvernement portant sur la prise en compte des spécificités sectorielles.

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